Dans la Tech de… Christian Ebong

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Premier pilote né sur le continent africain inscrit à la Fédération internationale de l’automobile (FIA), Christian Ebong parcourt depuis 14 ans les circuits du monde entier au volant de bolides.

Pour le plus grand bonheur de ses centaines de milliers de fans sur les réseaux sociaux. D’autant que sa passion des voitures de course n’a d’égale que sa passion des nouvelles technologies.

Un appareil fétiche ?

Pour m’entraîner à la maison hors-saison, je fais des courses avec les jeux « rFactor Pro » et « Assetto Corsa » sur un simulateur de courses avec un siège et des volants de Logitech et Fanatec. Je diffuse depuis peu mes sessions en direct sur la plateforme vidéo Twitch.

Pour mon travail mental, je m’isole dans le silence avec le casque QC 35 de Bose. C’est une merveille pour se couper du monde avec la réduction du bruit active.

Une application préférée ?

Je suis très connecté sur tous les réseaux sociaux donc je jongle avec beaucoup d’applications. J’édite par exemple mes vidéos de courses ou mes Stories Instagram sur mon MacBook avec les logiciels Final Cut Pro ou MixCaptions pour les traduire avec des sous-titres en anglais.

L’écran d’accueil de mon iPhone est plein d’applications. Je suis même allé sur le réseau Internet alternatif Tor mais j’en suis vite reparti après avoir vu ce qu’il s’y passait (rires).

Une innovation indispensable ?

Cela n’a pas changé ma vie mais cela a fait évoluer ma carrière. Grâce à Instagram et au réseau professionnel LinkedIn, mon image a changé car il y a des préjugés sur les athlètes qui ne seraient bons que dans une catégorie. Je subis depuis le début des critiques sur les capacités d’un sportif noir à réussir dans le sport automobile. Ces plateformes m’ont donc aidé à me faire connaître par un public plus large.

Dans mon domaine, je milite pour une innovation qui est l’utilisation du bioéthanol dans tous les moteurs. C’est déjà le cas pour les courses de Nascar aux Etats-Unis. C’est moins cher que l’essence et sa production à base de betterave ne se fait pas au détriment de la production alimentaire.

C’est une énergie de transition vers l’hydrogène qui n’est pas encore prête, notamment au niveau de son stockage. Les véhicules électriques sont bien également mais nous ne savons toujours pas recycler les batteries dont nous nous débarrassons dans les pays en voie de développement.

Le Parisien